3me étape : Prades Conflent Canigo - Andorre

La Vuelta n’aime guère les successions d’étapes pour sprinteurs. Surtout si c’est pour que l’équipe Quick-Step Floors, en bonne flandrienne, escamote l’arrivée groupée.

Les organisateurs ont donc programmé au troisième jour de course un parcours dont la difficulté est relativement rare aussi tôt dans un Grand Tour.
Plus dure a priori que la troisième du Tour de France début juillet, marquée par la victoire de Peter Sagan à Longwy dans une arrivée pour puncheurs.

Départ à 13h.
Arrivée prévue peu après 17h30.

L’an dernier, la troisième étape de la Vuelta avait éparpillé le peloton avec trois côtes dans la seconde moitié, une victoire d’Alexandre Geniez au Mirador de Izaro et des coureurs arrivant par grappes, la minute de retard étant dépassée dès la quinzième place.
Cette fois, ils vont attaquer la première difficulté dès le douzième kilomètre avec la longue montée du Col de la Perche (19,5 km à 4,8%, maximum de 8%). De quoi permettre la formation d’une solide échappée.

Les fuyards, s’ils sont aussi solides grimpeurs que rouleurs, auront leur chance avec dans le dernier tiers du parcours la côte de la Rabassa (1re catégorie, 13,3 km à 6,8%) et l’Alto de la Comella (2e catégorie, 4,3 km à 8,6%).
Mais il leur faudra compter sur une relative mansuétude du peloton car il restera sept kilomètres de descente pour rejoindre la ligne, ce qui fait craindre des attaques à Chris Froome - par Romain Bardet ? - et peut favoriser un regroupement.

Le classement général

Sources : https://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/