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Le fabuleux tour de France de Jeannie Darques - [VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP]
VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP
La version définitive !

Le fabuleux tour de France de Jeannie Darques

« Vae soli mulier », (Malheur à la femme seule…)
dimanche 7 octobre 2012 par jipe, vcc ufolep



Le fabuleux tour de France de


Jeannie Darques


« Vae soli », (Malheur à la femme seule…)


Cette histoire débute en l’an 1412, date de naissance de notre jolie Jeannie dans un petit village du comté de Champagne nommé Domrémy, juste à la frontière du grand duché de Lorraine qui, en ce temps là appartenait à l’empire Romain Germanique.


Les avis sont partagés sur le lieu de l’arrivée au monde de celle qui allait devenir la plus grande championne cycliste de tous les temps, en effet, certains chroniqueurs affirment qu’elle serait née à Annecy en octobre 1958, sur les bords du lac. L’auteur de ces lignes en déduit l’existence d’une confusion des dates et du lieu… Cette méprise ne revêt pas une grande importance sauf en ce qui concerne la vraie origine de notre championne car dans le premier cas elle aurait été anglo-bourguignonne et dans l’autre germano-romaine. Quoiqu’il en soit, la suite de cette histoire montrera que les évènements l’amenèrent à se décider pour la nationalité française et qu’elle fut adoptée par le gentil peuple de notre beau pays…


À cette époque, le tour de France cycliste se déroulait sur une période beaucoup plus étendue dans le temps que lors des années mille neuf cent, il pouvait durer plus de deux ans et comporter des étapes longues de plusieurs centaines de kilomètre chacune. Il se courait par équipes nationales aux marques et blasons de leurs dirigeants et passait souvent par des territoires étrangers dont la plupart n’étaient pas toujours complaisants.


En particulier, de l’autre côté de nos frontières, les habitants des nombreux duchés vivaient sous l’autorité des outre-manchots et des bourguignons dont les champions ne se privaient pas de venir en France écumer les courses de la région frontalière et en rafler toutes les primes.


C’est à l’âge de dix sept ans révolus que notre héroïne avait débuté sa carrière, par la pratique du ski d’abord, puis en prenant une licence dans un club cycliste afin de participer à des compétitions sportives. Déjà, dans les catégories des minimes puis des cadettes, elle avait empoché de nombreuses victoires lors des critériums de sa province.


Un beau dimanche de printemps, alors qu’elle se préparait à franchir une ligne d’arrivée en vainqueur, elle entendit des voix venues d’ailleurs, probablement un commentateur ou un annonceur dans son micro, lui suggérer de s’inscrire dans une épreuve de grande renommée, le Tour de France. Pour une très jeune femme du niveau amateur, s’inscrire dans une telle compétition et se mesurer aux plus grands relevait de la gageure que seule la perspective de se mêler aux meilleurs encourageait.


Elle qui n’avait gardé que des moutons paisibles dans son enfance, de se retrouver au milieu des loups agressifs et voraces d’une meute lui procurait des sentiments troubles, mélanges de craintes et d’excitations.


C’est donc en proie à une grande émotion qu’elle s’aligna la saison suivante au départ de son premier Tour, après avoir été sélectionnée par Robert de Baudricourt, et Louis d’Estouville, deux éminents et nobles commissaires chargés de l’organisation de l’épreuve. Les deux responsables avaient reconnu en la jeune compétitrice un talent hors du commun et un courage à toute épreuve, aussi, en bons dirigeants, ils l’avaient choisie pour mener l’équipe du grand champion national à la victoire. Il ne s’agissait pas de favoriser le candidat local mais plutôt de priver les étrangers d’outre Manche et de Germanie de la récompense suprême.


Au moment de lui remettre sa tenue bariolée, affichant les marques de son sponsor et maître qui l’avait engagée comme professionnelle, Baudricourt lui avait tapé sur l’épaule en lui disant : « Va et advienne que pourra… »


« La voix me disait de venir courir le Tour, et je ne pouvais plus durer où j’étais… » Jeannie Darques


Cette année là, comme par un heureux hasard, la première étape partait de Vaucouleurs, une cité non loin de Domrémy, et Jeannie n’éprouva aucune difficulté à se rendre à vélo au contrôle des dossards sous la porte de France. Comme elle avait quitté la maison familiale en avance, fin janvier, elle en profita pour rendre visite à une amie de Burey, un village proche de Vaucouleurs, afin de l’assister lors de ses couches.


Le 13 février 1429 le signal de départ fut donné par le bourgmestre de la ville à un imposant peloton mixte, mais composé en majorité d’hommes car les coureuses étaient rares et souvent surpassées par des compétiteurs aguerris et plus entraînés. Jeannie, en raison de son jeune âge, faisait exception à la règle qui voulait que les féminines demeurassent à la maison pour engendrer des enfants et tricoter des chaussettes. Par bonheur la tenue des cyclistes, cuissard de laine noire et maillots aux couleurs et armoiries des mécènes, ne permettait pas de distinguer le sexe de celui ou celle qui la portait. Seul un œil avisé et indiscret, voire inquisiteur, était capable de déceler un léger renflement sous- abdominal du cuissard des mâles. En ce qui concernait les filles, la platitude de leurs poitrines, conséquence des longues séances d’entraînement qui éliminait toute surcharge pondérale, ne laissait apparaitre de deux faibles proéminences écrasées par les cottes de mailles.


La première demi-étape menait les coureurs de Vaucouleurs à Saint Urbain lès Joinville, un parcours assez vallonné et difficile en raison de la rusticité du matériel. En dépit du progrès qui avait supplanté les anciennes roues de bronze au bénéfice des roues à rayons en peuplier et jantes en osier, plus souples sur les pavés des voies romaines, encore bien accidentées et fréquentes, les cadres des vélos en chêne massif restaient très lourds. Au point de vue de la stabilité, la résine de pin déposée sur les jantes afin d’améliorer la tenue de route ne favorisait pas le coefficient de roulement. L’inconfort des selles garnies de mousse de lichen recouverte de peau de bœuf provoquait des échauffements qui nécessitaient des arrêts fréquents. Ceci comme cela justifiait des horaires d’arrivée très tardifs, heureusement les télévisions affichaient une patience exemplaire oubliée depuis. La modernité ayant imposé aux coureurs d’aujourd’hui un laps de temps bien défini pour franchir toute ligne d’arrivée en raison des publicités et des contraintes liées aux autres programmes, les infortunés en mal de bonne condition physique qui ne respectent pas les délais se trouvent désormais éliminés.


Heureusement ce règlement impitoyable ne s’appliquait pas au moyen âge et ceux dont la monture était fatiguée pouvaient se reposer et finir leur parcours tranquillement. Néophyte mais sachant néanmoins par les « on dit » et les bruits de couloirs, que les étapes de plaine se déroulaient toujours de la même façon, une échappée au long cours, rattrapée dans les derniers kilomètres, suivie d’un regroupement puis d’une arrivée au sprint, Jeannie avait choisi de rester sagement dans les roues.


Ce n’est qu’à l’insu de son plein gré (expression récente et révélatrice d’une absence d’éducation en matière de redondance), que Jeannie se retrouva mêlée à une échappée dès les premiers kilomètres. La côte sévère, plus de dix pour cent, à la sortie de Vaucouleurs avait été choisie par quelques baroudeurs pour lancer une attaque et provoquer une cassure dans le peloton.


Avec ses cinquante kilos toute vêtue et un excellent rapport poids-puissance, Jeannie n’éprouva aucune difficulté à gravir les lacets du col de Montigny, ceux qui l’accompagnaient, Jean de Metz, Bertrand de Poulangy, Colet et Richard Larcher et les autres, Brad Ouiggins, et Thomaso Vauclair, sept compères en tout, se réservaient pour le gain de l’étape ou le classement général.


Ce fut Bertrand de Poulangy qui l’emporta, en accord avec Ouiggins et Vauclair qui se préparaient aux grandes batailles futures, le sprinter désigné n’eut aucun mal à distancer ses opposants dans l’ultime ascension de Saint Urbain.


La seconde étape qui menait à Auxerre en passant par Troyes se révéla plus mouvementée. Dès le départ, les traversées de la Marne, puis l’Aube à Bar sur Aube, et la Seine à Bar sur Seine, posèrent des problèmes à ceux qui craignaient l’eau et la traversée à gué des fleuves en crue. Les vélos de course rendus légers grâce aux matériaux modernes, peuplier et osier, flottaient et risquaient d’entraîner leurs cavaliers en aval à cause du courant.


Lors de l’arrivée à Sainte Catherine de Frébois le 21 février, Jeannie faisait partie du top dix du classement tandis que Ouiggins, l’outre-manchot, possédait la tunique jaune et que son dauphin, Thomaso Vauclaire ne parvenait pas à assurer sa suprématie en tête, la plaine et les marécages de la Sologne ne le favorisaient pas.


C’est à Chinon, dont le surnom La Villefort est évocateur de sa puissance défensive, qu’elle rencontra pour la première fois celui pour lequel elle devait rouler et par tous les moyens honnêtes assurer la victoire. Le dauphin, Thomaso Vauclaire, originaire de l’est romano germanique, mais naturalisé vendéen depuis peu, avait consenti à la recevoir en tant qu’équipière de luxe dans son appartement du château de Chinon.


La traversée de la Sologne un 23 février par vent contraire et fort avait éprouvé les coureurs et Jeannie n’échappait pas à la règle, elle s’était épuisée à lutter contre les bourrasques et les attaques répétées des bourguignons et des outre-manchots. L’un de ces derniers, nommé Brad Ouiggins, avait même pris une avance notable sur les autres concurrents, ce qui lui donnait une option pour la victoire finale. Jeannie se devait de réagir afin de mener son Champion à l’arrivée dans la bonne ville de Rheims et pourquoi pas le faire sacrer Premier Français à gagner le Tour. Au cours de cette étape, elle avait bien repéré son leader à sa façon royale de lever la tête pour observer ce qui se passait en tête de peloton, mais sans oser l’approcher car elle savait que son directeur sportif lui présenterait le soir même. Pour le moment, le coureur grand-breton aux cheveux roux et à l’accent anglais bloquait la course, appuyé par une équipe bien armée, décidée à le mener en jaune à la destination finale. Jeannie n’appréciait pas la conduite des bourguignons qui s’étaient alliés avec les coureurs d’outre Manche. Heureusement pour Jeannie, une équipe féminine venue du comté du Poitou l’avait prise en amitié et lui apportait de l’aide quand une chasse s’organisait pour rattraper un attaquant anglais ou bourguignon. Sans doute que le choix de Thomaso Vauclaire de résider dans leur région n’était pas étranger à leur attitude. Pour le moment Brad, sans doute un diminutif de Braddley caracolait à la première place au classement général. Il arborait fièrement sa cotte de maille jaune d’or, symbole de sa suprématie, et semblait se complaire dans cette position.


Quand j’entrai dans la chambre de Tomaso, je le reconnus entre les autres par le conseil de la voix qui me le révéla…


Jeannie Darques


La rencontre avec son capitaine de route entouré des dirigeants et de ses équipiers mâles se déroula simplement, pour la forme et pour masquer sa féminité, elle s’était vêtue d’un survêtement de sa marque et dissimulé ses cheveux sous un bonnet que le froid justifiait. L’arrivée de Jeannie fut pour Tomaso l’occasion de prendre une décision rapide, ce qui n’était pas dans ses habitudes… Ainsi convenu, le lendemain, jour de repos, ils partiraient ensemble pour Poitiers empruntant l’ancienne voie romaine jusque Loudun, puis les jours suivants, ils lanceraient l’offensive et détrôneraient l’outre manchot de sa place en tête. Poitiers à cette époque se trouvait en zone libre, comme Vichy, cinq cents ans plus tard, elle était la capitale provisoire du royaume et abritait tous les commissaires et les organisateurs de l’épreuve.


Lors des étapes suivantes, toute l’équipe s’efforça de grignoter des secondes précieuses, ce qui eut pour effet de placer Tomaso en seconde position derrière Brad dont l’inquiétude grandissait au fur et à mesure que l’écart entre eux diminuait.


Le moral des braves soldats de Tomaso s’afficha au beau fixe après la victoire décisive au sprint de Jeannie sur le pont à l’entrée d’Orléans. Fallait-il qu’elle soit costaud pour s’imposer devant une cohorte lancée à plus de dix kilomètres heure sur un terrain plat favorable aux spécialistes …


Les jours qui suivirent les confortèrent dans leur combat pour la gagne et c’est dans une ambiance de guerriers qu’ils prirent le départ de la course contre la pendule de Jargeau. Eut lieu une défaite écrasante des troupes anglaises, battues par l’équipe de Tomaso, dynamisée par la présence de Jeannie qui invectivait ses compagnons et les encourageait à chaque prise de relais.


Boutez les, boutez les, boutons les ! À la pédale ! répétait-elle en dépassant ses équipiers.


Car Jeannie ne refusait jamais de mener à son tour dans l’éventail, elle se voulait l’égale des hommes et acceptait la souffrance sans broncher ni montrer une quelconque faiblesse. La presse locale dont certains journalistes étaient plutôt du côté est de la Manche et de la Bourgogne émirent l’hypothèse nauséabonde et fallacieuse que les outre-manchots avaient parié sur leur défaite, ceci afin de gagner d’énormes sommes d’argent liquide. Liquide ne correspondait pas vraiment puisqu’il s’agissait de pièces d’or et d’argent, sonnantes et trébuchantes… Pour soutenir une telle accusation, ils invoquaient cette pratique malhonnête dans un sport d’équipe de balle à la main dont une bande de joueurs languedocien était suspectée.


Ce genre d’insinuation, destinée à déstabiliser les équipiers de Vauclaire, les rendit avides et insatiables de gains, ils vécurent alors une suite de victoires, chacun à sa façon, au sprint, en solitaire, contre la montre, personne ne leur résista tant ils se montraient supérieurs en nombre et en qualité. D’autres équipes du Dauphiné, du Gévaudan et d’Auvergne se rallièrent à la cause du dauphin Tomaso Vauclaire dont la remontée au classement fut aussi rapide que spectaculaire.


Meung sur Loire, Beaugency et Patay où les équipes anglaises furent ridiculisées et littéralement massacrées lors d’une bordure qui avait fractionné le peloton et provoqué de nombreuses chutes. Le vent qui soufflait en rafales et que rien n’arrêtait dans les plaines de la Beauce s’était montré impitoyable et meurtrier et bon nombre d’outre-manchots s’étaient retrouvés dans les fossés.


La dernière étape qui menait à Rheims, la plus longue, se déroula dans une ambiance de fête et de liesse. Tout au long du parcours, un public enthousiaste et acquis déroula ses calicots et ses pennons multicolores en acclamant son champion et en applaudissant au passage de Jeannie. La presse de l’époque, avide de sensationnel, raconte que pour l’occasion, leur mécène avait offert une bouteille de champagne et qu’ils l’avaient bue tout en roulant sur leur cheval de bois…


Puis ce fut le sacre de Tomaso sur la plus haute marche du podium, enfin un jeune et talentueux français interrompait la longue série des victoires emportées par des coureurs étrangers proches des outre-manchots et parfois venus de l’autre côté de l’Atlantique. Cela faisait plus de cent ans que le Tour était le terrain de chasse des bourguignons et des anglais qui se partageaient les trophées avec les ibères et les transalpins.


Malheureusement pour Jeannie, tout bonheur s’accompagne de son inverse, jalousie ou dépit, elle fut dénoncée à tort et son succès ne dura pas, on l’accusa de dopage, elle dont aucun contrôle ne s’était révélé positif… On la calomnia, on la vilipenda, puis on l’arrêta sur la route de Rouen… Au cours de son transfèrement de prisons en geôles, abattue et triste les seuls mots qui lui venaient aux lèvres furent : Prends tout en gré, ne te chaille pas de ton martyre ; tu t’en viendras enfin en paradis…


Jeannie se comporta en héroïne innocente (sic), malmenée trahie par ceux qu’elle avait mené sur les plus hautes marches des podiums, son moral plongea dans les bas-fonds de la déprime et se trouva submergé par des idées noires, elle se sentit soudain indésirable et rejetée.


« On me reproche d’être là » pensa-t-elle, « Il y en a qui finissent par se suicider… »


« Les idées noires, je les transforme… » Répondit-elle à un journaliste qui l’interrogeait, un jour où on lui signifia que sa monture n’était pas « aux normes ». Cette attitude positive était courageuse pour une athlète qui n’avait jamais été déclarée elle-même positive…


Elle, la Jeannie nationale, que les autres coureurs appelaient « la pucelle » parce qu’elle se vantait de ne mettre dans sa gourde que de l’eau claire et de n’avoir jamais absorbé de substance illicite, de n’avoir jamais goûté à la pomme défendue, celle qui avait remporté tant de batailles, acquit tant de titres nationaux et mondiaux dans toutes les disciplines, se retrouva incarcérée puis jugée par des tribunaux qui la livrèrent aux anglais. Sa carrière exemplaire ne plaida pas en faveur de sa cause, on oublia vite ses exploits et sa longévité de grande championne. Un dénommé Cauchon à qui elle avait nui sans le savoir et qu’elle avait évincé du critérium de Beauvais où il nourrissait quelques ambitions de victoire, fut le plus virulent dans ses accusations de tricherie, son unique intention était de l’empêcher de reprendre les armes et tous les arguments, les plus perfides furent employés pour la détruire. Il prétendit même qu’elle avait entraîné le dauphin et tous ses équipiers dans le cercle vicieux des produits interdits, en se faisant envoyer les susdits produits par cavaliers interposés.


Lors de l’étape de Chinon elle avait avoué à son entraîneur : Je durerai un an, guère plus…


Sa prémonition se révéla tout à fait réelle car l’homme des basses besognes, Cauchon, la fit injustement condamner au prix de mensonges éhontés et de calomnies que seule une haine féroce pouvait déployer. La carrière de Jeannie fut interrompue définitivement sur un bûcher à Rouen. Ainsi, le peuple qui l’adulait ne rien fit qui puisse la sauver du déshonneur et des flammes, ses appels à la clémence et à l’aide, les prières adressées à son champion Tomaso ne reçurent aucune réponse, celui qu’elle avait conduit au sacre ne daigna pas prendre sa défense, lâche ou niant toute implication personnelle susceptible de desservir sa carrière future, ainsi sont ceux dont la reconnaissance ne fait pas partie de l’honneur et dont la mémoire est courte…


 


 


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