En 2010, Floyd Landis avait lancé de graves accusations visant Pat McQuaid, président de l’UCI, et Hein Verbruggen, son prédécesseur, fautif selon ses termes d’avoir « caché des cas de dopage, reçu de l’argent pour le faire, accepté de l’argent de Lance Armstrong pour cacher un cas de dopage  », mais aussi d’avoir « accepté des dessous de tables. » L’Américain, qui n’avait alors pas mâché ses mots, avait aussi qualifiés les deux hommes de « corrompus », de « terroristes », qui « se moquent des règles, pipent les dés  », de « clowns » et de « menteurs ».
L’éphémère vainqueur du Tour de France 2006 avant d’être déchu pour dopage a donc été condamné à verser 10 000 francs suisses (soit 8 250 euros) aux deux hommes. La Fédération internationale a par ailleurs précisé, via un communiqué, qu’elle attaquerait quiconque tiendrait des propos jugés diffamant : « Les accusations mensongères sont inacceptables et contraires à la loi et l’UCI se défendra contre toutes accusations de ce type.  »
Rédaction avec AFP