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Les organisateurs, sous le choc de l’annonce, sont tombés des nues puisque la totalité de l’argent demandé par la Ligue a été payé et encaissé. Il n’y avait donc, pour eux aucune raison, que leur épreuve ne soit pas inscrite au calendrier 2012, les exigences ayant été remplis. 48 heures, Claude Escalon, co-organisateur et bras droit de Lucien Aimar, connaît enfin toutes les ficelles de l’affaire suite à la reception d’un recommandé et s’explique à Cyclism’Actu. « On nous reproche d’avoir remis le dossier complet en retard. C’est un fait, mais aujourd’hui, nous sommes à jour sur tous les points et il n’y a aucune raison valable pour refuser l’inscription de notre course au calendrier 2012 », commente-t-il.

Claude Esacalon et toute l’organisation du Tour Méditerranéen restent malgré tout confiant, à un peu plus d’un mois du départ, et affirment que « le Tour Méditerranéen 2012 aura bien lieu et débutera le 9 février ». C’est la FFC qui devra statuer sur cette affaire floue qui fait désordre en cette fin d’année 2011, début janvier, et serait, selon les bruits de couloirs, « favorable au maintien du Tour Méditerranéen au calendrier ». En dernier recours, le Tour Méditerranéen serait même prêt à faire appel à l’UCI.

En attendant, une décision officielle dans les jours ou semaines à venir, le Tour Méditerranéen se forge une bien mauvaise publicité et compte demander des dommages et intérêts auprès de la Ligue. Qui de la Ligue ou de l’organisation aura le dernier mot ?

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