Floyd Landis, absent de son procès avec le laboratoire national anti-dopage (LNDD) français pour raisons économiques, risque une peine de 18 mois de prison avec sursis. L’ancien cycliste américain est jugé pour espionnage de l’établissement. Le procureur de la république du parquet de Nanterre a demandé la même peine d’emprisonnement avec sursis pour recel contre l’ancien entraîneur de Landis, affirmant que les deux hommes « connaissaient l’origine frauduleuse » des documents du LNDD piratés en 2006, sans pouvoir établir qu’ils étaient à l’origine de ce piratage.

Absent du procès lui aussi, Arnie Baker est soupçonné d’avoir commandité le piratage informatique du laboratoire anti-dopage en faisant appel aux services d’un hacker employé par des anciens militaires reconvertis dans les renseignements privés.

(Avec AFP)

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Landis absent de son procès

Jugé pour l’espionnage du laboratoire national anti-dopage (LNDD) français et sous le coup d’un mandat d’arrêt, Floyd Landis n’est pas présent à son procès à Nanterre. Mais la raison apportée par le coureur américain, dont la victoire au Tour de France 2006 avait été annulée après un contrôle positif à la testostérone, par la voix d’un membre de son entourage, peut surprendre. Landis « n’a plus un dollar en poche après les multiples procédures engagées à ce sujet avec l’Agence d’arbitrage américaine indépendante », a-t-il expliqué. L’ancien cycliste aurait dépensé deux millions de dollars (1,6 millions d’euros) en frais judiciaires pour essayer de prouver son innocence, ce qui aurait provoqué sa ruine. (Avec AFP)