VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP

Fin d’un été mémorable pour Pierre Rolland

mardi 13 septembre 2011.

Lundi 12 septembre 2011 - 13:37

Pierre Rolland a raccroché le vélo au soir du GP de Montréal, la dernière course d’un été mémorable pour l’espoir français de 25 ans, vainqueur de l’étape du Tour de France à l’Alpe d’Huez en juillet.

S’il affirme que ce Tour "ne va pas changer (sa) vie", sa carrière s’est brutalement accélérée, les sollicitations aussi. Le maillot blanc de meilleur jeune assorti d’une 11e place au classement final, le succès d’étape et le travail accompli aux côtés de Thomas Voeckler l’ont placé en pleine lumière.

"J’ai fait beaucoup de critériums (sept ou huit) et après ma seule compétition en août, au Tour de l’Ain, j’ai senti que ça me lâchait. J’ai ressenti le contre-coup du Tour", explique l’Orléanais, à la peine à Québec puis dimanche à Montréal dans les deux épreuves canadiennes du circuit mondial, ses deux dernières courses d’une année raisonnablement fournie (près de 90 jours de course).

Son agenda s’est rempli pour les prochaines semaines. La suite ? "Je partirai en vacances et je reprendrai l’entraînement début novembre", prévoit le coureur d’ Europcar qui a évoqué 2012.

"Je pense décaler ma reprise d’un mois, pour février, je finirai la saison plus tard", dit-il. Avec, entre-temps au programme, de travailler son point faible majeur, le contre-la-montre.

L’évidence du Tour

"C’est un handicap, non seulement pour le Tour, mais aussi pour les autres courses par étapes. On voit que beaucoup d’entre elles se jouent sur le chrono", relève-t-il. "J’ai des lacunes, je vais essayer de les combler. Je vais travailler avec un nouveau vélo de contre-la-montre préparé par Colnago. Je dois améliorer ma position, travailler le protocole d’échauffement, etc".

Le Français rend hommage à son jeune (28 ans) préparateur-conseiller, Jean-Philippe Robert, avec lequel il travaille "la préparation physique et mentale" depuis cette année : "De bon coureur, il m’a fait passer au statut de très bon coureur. On a surtout travaillé les détails, c’est ce qui fait la différence."

Quelles courses le font rêver en dehors de l’évidence du Tour ? "Paris-Nice me fait envie, répond-il, le Dauphiné aussi évidemment, le maillot de champion de France. Peu de classiques me conviennent, Liège-Bastogne-Liège est l’une des rares. En 2012, je vais privilégier le Critérium international, c’est une course qui me convient parfaitement, j’aimerais que ce soit mon premier pic de forme".

"Cette année, poursuit-il, j’ai eu moins de pression que d’habitude, on m’avait un peu oublié. J’en aurais plus l’an prochain car j’ai fait un bon Tour. C’est normal, ça fait partie du jeu". Tout comme des appels du pied d’autres équipes après la Grande Boucle : "Elles m’ont appelé pour savoir si j’étais sous contrat."

Celui qui a été le premier coureur à signer l’an passé pour Europcar, le groupe de Jean-René Bernaudeau avec lequel il est lié jusqu’en 2013, dévoile ses espoirs : "Ce que j’ai fait à l’Alpe d’Huez, il faudrait que j’arrive à le faire dans les autres arrivées au sommet."


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