Warning: Illegal string offset 'format_dest' in /var/www/sdb/a/6/vccufolep/ecrire/inc/filtres_images_lib_mini.php on line 932

Warning: Illegal string offset 'format_source' in /var/www/sdb/a/6/vccufolep/ecrire/inc/filtres_images_lib_mini.php on line 935
[VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP] : le Tour de France 2011 a été indécis
VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP

le Tour de France 2011 a été indécis

samedi 23 juillet 2011.

Cyclisme - Tour

Evans : « Pas de malchance »

Entre émotion et tentatives d’humour, Cadel Evans est revenu en conférence de presse sur son parcours ponctué de malchance qui l’a mené à la victoire au Tour de France à 34 ans.
Après avoir échoué à la deuxième place du Tour à deux reprises, Cadel Evans est enfin récompensé de ses efforts.(EQ)
Après avoir échoué à la deuxième place du Tour à deux reprises, Cadel Evans est enfin récompensé de ses efforts.(EQ)

« Cadel Evans, le Tour de France 2011 a été indécis jusqu’à ce contre-la-montre mais vous allez gagner avec un écart significatif...
Les organisateurs veulent toujours un final passionnant. La course a toujours été serrée depuis le départ. Et là, j’ai eu une bonne journée. Pas assez pour gagner l’étape mais au classement, je suis où je voulais être avant d’arriver à Paris.

Quand avez-vous pensé à la victoire finale aujourd’hui ?
Dès le Dauphiné, quand on a disputé un contre-la-montre sur ce parcours, je savais qu’en revenant après trois semaines de course sur le Tour, sur un tracé difficile, avec toute la fatigue accumulée, on pourrait faire des dégâts. C’est une grosse dépense d’énergie de faire tout ce chemin. J’ai beaucoup dépensé d’énergie ces derniers jours mais ce matin, je me sentais bien. Je me suis bien préparé et tout s’est bien passé.

Dans quel état d’esprit étiez-vous au réveil ?
Je me suis réveillé très tôt. J’ai traîné dans l’hôtel. Je me suis dit : « Hum. Je veux plus de sommeil. » (sourire).

Sur ce Tour de France, vous avez évité les problèmes qui vous avaient plombé les autres années...
On a juste connu des petits problèmes : un pépin mécanique hier. Le jour d’avant, Andy Schleck et Leopard ont lancé un mouvement audacieux vers le Galibier et j’ai pris la course en mains tout seul. La clé de ce Tour, cela a été l’homogénéité de l’équipe pour me faire passer les dix premiers jours et m’amener jusqu’à la montagne où ce sont mes deux jambes qui parlent. Burghardt et Hincapie ont fait un travail incroyable sur le plat. Puis les autres dans la montagne, Morabito, Santaromita, Schar et Moinard. L’équipe m’a mené à cette position. Je ne suis pas tout seul.

Etes vous devenu moins nerveux ?
Je ne deviens nerveux que quand les choses tournent mal (sourire). Cette année, on a tout planifié : le camp d’entraînement, l’équipement, la préparation... BMC est un fabricant de vélo et pour le vélo de contre-la-montre, ils ont peut-être travaillé deux ans. Et puis j’ai gagné en expérience, c’est mon 6e ou 7e Tour de France... (septième, ndlr). Ne pas avoir de malchance a été une bonne chose pour moi.

Votre titre mondial à Mendrisio a-t-il été le tournant de votre carrière ?

Non. Pour moi, personnellement, depuis cette course à Mendrisio, j’ai surtout changé d’équipe et j’ai trouvé des gens super autour de moi. C’était l’environnement optimal et mes résultats en sont la preuve.

Vous avez pris vos responsabilités dans les Alpes quand Andy s’est échappé vers le Galibier puis l’Alpe d’Huez. Considérez-vous que vous avez changé de stratégie de course ?
J’avais déjà connu cette situation au Dauphiné en 2009, avec Contador et Valverde, et au Tour de France 2008, avec Sastre et les frères Schleck. J’ai appris de cela. Et John Lelangue (le directeur sportif de BMC) ne panique pas très facilement. Un changement ? Hmm.. C’est juste que j’avais les jambes pour le faire. Et je n’avais pas le choix.

A qui voulez-vous dédier cette victoire ?
Cela fait 21 ans que j’ai regardé le Tour de France pour la première fois. Depuis, beaucoup de gens ont cru en moi. Je pense à mon premier coach quand j’avais 14 ans. A partir du moment où je suis passé sur la route, je pense à Aldo Sassi. (entraîneur décédé en décembre 2010). Il a cru en moi, plus que moi-même. S’il était là aujourd’hui... (Il s’arrête et éclate en sanglots). Mendrisio (où il gagne le titre mondial en 2009), c’était six - sept kilomètres de chez lui. L’an dernier, il m’a encore dit : ’’Je suis sûr que tu vas gagner un Grand Tour. J’espère que ce sera le Tour. Tu deviendras alors le coureur le plus complet de ta génération’’. »

Recueilli par A. T.-C., à Grenoble


Expert

« Evans : le plus régulier »

Le contre-la-montre a rendu son verdict, attendu, et couronné Evans. Jean-François Bernard estime qu’Andy Schleck était « à son niveau » sur cette étape et que l’Australien a gagné le Tour dans les Alpes.
Evans a filé vers la deuxième place de l'étape et la première sur le podium final (EQ)
Evans a filé vers la deuxième place de l’étape et la première sur le podium final (EQ)

Pourquoi Evans est-il autant sous-estimé ? C’est un coureur très intelligent, travailleur et complet, pour moi c’est logique qu’il gagne le Tour ! (dumbledore)
« Je ne crois pas qu’il soit spécialement sous-estimé. Cette impression est liée au fait qu’il n’a pas le charisme des Schleck ou d’un Contador par exemple. Ce n’est pas un euphorique tout simplement et il a souvent gagné sans attaquer. Mais sa valeur n’est pas remise en cause. Son titre de champion du monde en 2009 a été un véritable déclic. Il ne faut pas oublier qu’il a fait le boulot seul au Galibier (jeudi, ndlr) pour revenir sur Andy Schleck, et c’est là qu’il a gagné le Tour. Evans, c’est une bête de boulot qui ne laisse jamais rien au hasard. Il a été le plus régulier cette année.

Sur ce chrono, est-ce Evans qui a été plus fort que prévu ou A. Schleck qui s’est effondré ? (Talep)
Cadel Evans est un spécialiste du contre-la-montre, on le sait. Quant à Andy Schlek, il ne s’est pas effondré : il termine quand même 17e (à 2’38’’ de Martin, vainqueur du jour, et 2’31’’ d’Evans, ndlr). Il a été à son niveau. C’est une faiblesse qu’il a et qu’il devra travailler s’il veut un jour gagner le Tour.

La tactique des Schleck était déjà critiquable avant la bonne étape du Galibier, mais là, ne pas reconnaître le seul contre-la-montre du Tour ? Ce soupçon de professionnalisme n’est-il pas ce qu’il manque à Andy pour gagner ?
On ne sait pas vraiment pourquoi il ne l’a pas reconnu, est-ce par manque de temps ou autre chose ? Mais ce n’est pas un manque de professionnalisme. Les Leopard-Trek sont très pro. Et finalement, qu’est-ce qu’il aurait gagné en le reconnaissant ? Vingt secondes au mieux ? Ce n’est pas là qu’il a perdu le Tour.

« Le Tour, un déclic pour Rolland »

Rolland, le meilleur jeune, est français. Cela n’était plus arrivé depuis 1999 et Benoit Salmon. Peut-on espérer pour lui une carrière à la Andy Schleck, lui aussi maillot blanc, ou plus à la Salmon ? (gs25783)
On le savait déjà au moment où il est passé professionnel (en 2007) : Pierre Rolland est un coureur de courses par étapes. Simplement, quand il est passé pro, on lui a mis une pression terrible, qu’il a eu du mal à gérer, et c’est pour cela qu’on ne le revoit que maintenant. Donc si c’est pour lui remettre une nouvelle pression en disant qu’il va remporter un jour le Tour, non. Tenons-nous en aux faits : il est maillot blanc, il a remporté une belle étape (vendredi à l’Alpe d’Huez, ndlr) où il a déjoué les meilleurs, il a suivi les meilleurs en montagne et il vient de faire un bon chrono pour une étape de troisième semaine (21e à 2’50 de Tony Martin, ndlr). Je crois que pour lui ce Tour est un déclic.

Bien qu’on n’attaque pas le Maillot Jaune sur les Champs (dimanche) est-ce que Thomas Voeckler doit tenter sa chance pour le podium ? Rolland est-il encore en danger ? (Setsuna F Seiei)

Ah, si vous étiez directeur sportif et que vous demandiez à Thomas d’attaquer demain, vous seriez mal vu (rires) ! Non, demain c’est comme un critérium, une parade. Le Tour c’est ça. C’est comme ça depuis longtemps. Et demain il ne se passera absolument rien, sauf pour la victoire d’étape et le maillot vert.

Tony Martin (vainqueur) est éliminé lors des deux dernières étapes et gagne ce contre-la-montre... N’est-ce pas totalement injuste ? Cadel Evans est ainsi privé de la victoire d’étape qu’il méritait largement (paradoxa)
En fait, je suis un peu contre ce genre de repêchage instauré depuis quelques années. Il est déjà arrivé auparavant que beaucoup de coureurs, hors délai, soient éliminés. Là, ce qu’il se passe ne me plaît pas forcément en effet. C’est un peu injuste et je comprends que certains coureurs l’aient mauvaise. Tony Martin a été repêché, mais c’est aussi le cas du maillot vert Mark Cavendish, qui gagnera sûrement demain. »

Jean-François BERNARD



Accueil | Contact | Plan du site | | Statistiques du site | <:Visiteurs depuis le 01/09/2014:> : 604803

Suivre la vie du site fr    ?

Site réalisé avec SPIP 3.0.17 + AHUNTSIC

Creative Commons License