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[VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP] : Philippe Gilbert a calé dans le final de mardi
VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP

Philippe Gilbert a calé dans le final de mardi

mercredi 6 juillet 2011.

Cyclisme - Tour

Gilbert : « Pas un grand jour »

Philippe Gilbert, qui a calé dans le final mardi, « n’était pas dans un grand jour ». Alexandre Vinokorouv « sent que les jambes sont là et que la condition s’améliore de jour en jour ».
Philippe Gilbert n'a pas eu les jambes pour contrer Alberto Contador.(EQ)
Philippe Gilbert n’a pas eu les jambes pour contrer Alberto Contador.(EQ)

Philippe Gilbert (BEL/Omega Pharma), 5e de l’étape : « Je n’étais pas dans un grand jour. C’était normalement une arrivée pour moi. Là, j’étais un peu à bloc à la sortie de la partie raide quand Contador a attaqué. Si j’avais eu les mêmes jambes que samedi, j’aurais pu contrer. Evans était très fort quand il a lancé le sprint. Il peut partir de loin, comme il l’a fait dans une étape de Tirreno-Adriatico en mars. Il a fallu un grand Contador pour le remonter, de justesse. C’était une étape très difficile, avec la pluie au début. L’échappée a très bien géré. On a pris la chasse en main, mais ils ralentissaient tout le temps puis ils ont embrayé. On a dû sacrifier l’équipe et on s’est retrouvé un peu à court dans le final. »

« Je sens que les jambes sont là et que la condition s’améliore de jour en jour. » Alexandre Vinokourov

Alexandre Vinokourov (KAZ/Astana), 3e de l’étape : « C’était une étape très compliquée, avec un final physiquement difficile. Je sens que les jambes sont là et que la condition s’améliore de jour en jour. J’ai fait un bon résultat, ça donne confiance pour la suite. »

Bradley Wiggins (GBR/Sky), 11e de l’étape : « J’ai lâché quelques secondes mais j’en ai gagné sur d’autres (rivaux). Dans trois semaines, ça ne voudra pas dire grand chose. Je suis assez content, je me sens fort. Dans ces étapes, il faut surtout rester en sécurité et ne pas trop perdre de temps. »

« Une journée difficile » pour Coppel

Jérôme Coppel (FRA/Saur-Sojasun), 49e de l’étape : « Une journée difficile avec la pluie, la vitesse, les petites routes. C’était super-nerveux, sans vrai temps mort. Sur le final, je me suis accroché comme j’ai pu et j’ai terminé juste derrière le groupe principal. Quand les favoris ont attaqué, je n’ai pas essayé de suivre. Je ne suis pas encore du calibre d’un Evans ou d’un Contador ! »

Blel Kadri (FRA/AG2R), 165e de l’étape : « On y a cru jusqu’à dix kilomètres de l’arrivée quand l’écart est passé sous la minute. Les longs faux-plats montants du final n’avantageaient pas les échappés. Je connaissais bien l’arrivée, j’étais passé en tête lors de Keiz Breizh Elites et le mur m’avait déjà paru très impressionnant. Avec des conditions climatiques comme aujourd’hui (mardi), c’est toujours mieux d’être dans l’échappée que dans le peloton. Il y a moins de nervosité. Maintenant, il faut que je récupère, je ne vais pas me lancer dans un nouveau raid demain (mercredi) ! Je suis content d’avoir montré le maillot et d’avoir essayé d’aller au bout. » (AFP)


Chronique

« Flashés et en garde à vue »

Nouvelle échappée pour Jérémy Roy qui a lutté contre le froid et la pluie en roulant à l’avant mardi. Pas encore vainqueur mais déjà combatif.
Jérémy Roy a tout tenté dans l'échappée du jour.(AFP)
Jérémy Roy a tout tenté dans l’échappée du jour.(AFP)

La pluie sur le vélo, cela mouille moins quand on est échappé que quand on est dans le peloton. Personnellement, je déteste rouler au milieu de 190 coureurs quand il pleut. Je porte des lentilles et la moindre goutte qui se glisse dans l’oeil devient pénible. Ces jours-là, le peloton est plus nerveux à cause des risques de chute. Devant, c’est moins stressant : on contrôle ses trajectoires et on oublie le froid (300 watts de moyenne pour les connaisseurs, c’est pas mal). Ce n’était pas la seule raison pour que je me retrouve dans l’échappée. La consigne des directeurs sportifs, c’était de placer un mec dans le coup du jour : j’ai suivi deux-trois accélérations dans les premiers kilomètres et l’échappée est partie après un de mes contres.

Peu de certitudes pour Kadri, que des incertitudes pour l’Euskaltel

Quand le coup sort, je jette un oeil autour de moi pour jauger nos chances de réussir. Cinq, ce n’était pas le chiffre idéal mais Hoogerland, c’est une compagnie appréciable (« un bon bourrin  », dit Marc Madiot). Erviti roule bien aussi. J’avais moins de certitudes sur la forme de Kadri qui sort de blessure et je n’avais que des incertitudes sur l’Euskaltel (Intsautsi) que je ne connaissais pas. Il y a plusieurs phases dans l’aventure : d’abord, il faut prendre rapidement deux minutes pour être sûr que ce sera l’échappée du jour. Ensuite, c’est du bluff : garder une bonne avance tout en conservant des forces pour le final. Le peloton n’a pas voulu jouer avec nous. Il nous a gardés à vue toute la journée : On était longtemps à environ 2’30’’ alors on n’a pas insité plus que ça jusqu’à la dernière heure de course. C’est le moment où on accélère progressivement pour finir à 100 % dans les trente derniers kilomètres. On roulait plutôt bien : on a même été flashés par un radar dans la traversée d’un village.

J’y ai cru un peu plus longtemps que samedi mais la fin du parcours, avec les routes droites, larges et en montagnes russes, ne nous était pas favorables. Je crois que Hoogerland était le plus fort dans les bosses mais je compensais en pensant de gros relais sur le plat. Mais honnêtement, l’Euskatel était un peu pénible. Il a commencé l’échappée en passant ses relais en dedans et ne servait à rien. Ensuite, quand on a emballé l’affaire, il faisait des petits sprints quand venait son tour au lieu de passer des relais appuyés. Pas beaucoup plus utile. J’ai fini par l’engueuler un bon coup en français. Ça l’a calmé mais il a quand même essayé de partir en contre dans les quinze derniers kilomètres. Agaçant. Je finis la journée avec le prix du combatif du jour : premier podium au Tour de France, premier trophée, premier bouquet, premières bises des hôtesses et interviews à la descente du podium. C’est un lot de consolation mais la victoire et Paris se rapprochent.

Jérémy ROY


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