Après une journée de course sur le GP de l’Escaut qui avait tout de la séance de décrassage, les grands favoris de Paris-Roubaix vont s’attaquer à la reconnaissance du parcours de Paris-Roubaix à partir de jeudi. De la trouée d’Arenberg au Carrefour de l’Arbre, Fabian Cancellara, Tom Boonen et Thor Hushovd seront en terrain connu tant la classique du Nord est fidèle à ses secteurs pavés mais les organisateurs ont néanmoins relifté les 120 derniers kilomètres de la course : Aulnoy-lez-Valenciennes (km 142,5) et Famars (km 146) font aussi leur retour sur le tracé, avec une difficulté 5 étoiles pour le premier secteur qui compliquera la vie du peloton avant Arenberg (km 172). Surtout, la sortie de la tranchée qui laisse généralement le peloton éparpillée, façon puzzle, ne laissera aucun répit aux coureurs : un nouveau secteur, Milonfosse, se posera en travers de la route dès le km 178 pour 2,4 km de traversée.
« La course sera encore plus intense avant Arenberg », prédit le directeur d’ASO Christian Prudhomme. « Nous ne voulons pas verrouiller la course. Il y a environ 70 km de chemins pavés dans le Nord et nous voulons encourager les municipalités à les sauvegarder », complète le directeur technique Jean-François Pescheux. Mais c’est bien la stratégie des leaders qui devrait être modifiée : « Après la trouée, les favoris récupèrent toujours quelques équipiers qui peuvent les aider en cas de crevaison ou de pépin mécanique, explique Gilbert Duclos-Lassalle, double vainqueur de l’épreuve. Dimanche, ils pourraient être isolés plus vite que prévu. La consigne des directeurs sportifs sera claire : envoyer des coureurs dans l’échappée matinale pour être sûrs que les leaders aient des appuis dans les 100 derniers kilomètres. » - A. T.-C.
27. Troisvilles (km 98 - 2200 m) ***
26. Viesly (km 104,5 - 1800 m) ***
25. Quievy (km 107 - 3700 m) ****
24. Saint-Python (km 115,5 - 1500 m) **
23. Vertain (km 119,5 - 2300 m) ***
22. Capelle-sur-Ecaillon - Le Buat (km 126,5 - 1700 m) ***
21. Aulnoy-lez-Valenciennes - Famars (km 142,5 - 2600 m) *****
20. Famars - Quérénaing (km 146 - 1200 m) **
19. Quérénaing - Maing (km 149 - 2500 m) ***
18. Monchaux-sur-Ecaillon (km 152 - 1600 m) ***
17. Haveluy (km 164 - 2500 m) ****
16. Trouée d’Arenberg (km 172 - 2400 m) *****
15. Millonfosse - Bousiginies (km 178,5 - 1400 m) ***
14. Brillon à Tilloy-lez-Marchiennes (km 183,5 - 1100 m) **
Tilloy - Sars-et-Rosières (km 186 - 2400 m) ***
13. Beuvry-la-Forêt - Orchies (km 192,5 - 1400m) ***
12. Orchies (km 197,5 - 1700 m) ***
11. Auchy-lez-Orchies - Bersée (km 203,5 - 2600 m) ***
10. Mons-en-Pévèle (km 209 - 3000 m) *****
9. Mérignies - Avelin (km 215 - 700 m) **
8. Pont-Thibaut (km 218,5 - 1400 m) ***
7. Templeuve l’Epinette (km 224 - 200 m) *
Le Moulin de Vertain (km 224,5 - 500 m) **
6. Cysoing - Bourghelles (km 231 - 1300 m) ****
Bourghelles - Wannehain (km 233,5 - 1100 m) ***
5. Camphin-en-Pévèle (km 238 - 1800 m) ****
4. Le Carrefour de l’Arbre (km 241 - 2100 m) *****
3. Gruson (km 243 - 1100 m) **
2. Hem (km 250 - 1400 m) **
1. Roubaix (km 258 - 300 m) *
« J’ai perdu la tête haute. Boonen, Ballan ou Chavanel ne peuvent pas en dire autant. » A l’heure d’aborder un Paris-Roubaix à suspens ce week-end, Fabian Cancellara (Léopard-Trek) a encore en travers de la gorge le déroulement du Tour des Flandres, dimanche dernier. Le Suisse n’a pas apprécié le comportement de ces rivaux, qui l’ont obligé à rouler seul, et a notamment la dent dure contre Tom Boonen (Quick Step). « Je me suis battu, moi, le gladiateur, contre cinquante coureurs attachés à ma perte, a en effet déclaré « Spartcaus » mercredi dans L’Equipe. Chavanel n’a pas eu le droit de me relayer parce que Boonen était derrière. C’est une attitude un peu facile. Tom a envie de gagner mais il est en crise. C’est manifeste. J’ai lancé le sprint parce qu’il m’aurait repris. Et je préférais faire troisième que le voir gagner. » Les retrouvailles entre les deux hommes lors de Paris-Roubaix, dimanche, promettent d’être explosives.
T.D (Rédaction Sport365.fr)