INFORMATION L’EQUIPE - L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et l’Union cycliste internationale (UCI) collaboreront lors du programme antidopage mis en place sur le prochain Paris-Nice (du 6 au 13 mars), qui débute en fin de semaine. Le protocole scellant cet accord entre Bruno Genevois et Pat McQuaid, respectivement présidents des deux entités, sera signé samedi, la veille du départ de la course. Les préleveurs, fournis par l’AFLD, effectueront à cette occasion une soixantaine de contrôles urinaires et sanguins, lesquels seront analysés au laboratoire antidopage de Châtenay-Malabry. Cet accord, que Bruno Genevois, successeur de Pierre Bordry à la tête de l’AFLD, qualifiait dans nos colonnes de « scénario idéal », met donc fin à plus d’une année de brouilles entre l’Agence française et la fédération internationale, qui s’étaient violemment opposées fin 2009 à la suite du Tour de France, Tour durant lequel l’AFLD avait stigmatisé de nombreux dysfonctionnements dans le dispositif antidopage de l’UCI.
Ces remarques acerbes avaient fait l’objet d’un rapport de l’AFLD en fin d’année 2009, lequel avait précipité la rupture des relations entre cette dernière et la fédération de McQuaid, ce dernier déclarant qu’il en serait ainsi tant que Pierre Bordry présiderait l’AFLD. Depuis lors, toutes les courses organisées sous l’égide de l’UCI sur le sol français avaient vu l’AFLD et le laboratoire français tenus à l’écart des programmes antidopage. Lors du dernier Tour de France, l’Agence française avait néanmoins pu, par l’entremise de l’Agence mondiale antidopage (AMA), diligenter quelques contrôles additionnels. Désormais, la hache de guerre est enterrée depuis la nomination de Bruno Genevois en octobre 2010. Mi-janvier, les cadres de l’UCI avaient ainsi invité à Aigle, en Suisse, les représentants de l’AFLD au siège de la fédération internationale pour relancer leur collaboration
- DAMIEN RESSIOT