Alberto Contador a bien été blanchi par la Fédération espagnole (RFEC) mardi, et sera au départ du Tour d’Algarve mercredi, mais sa participation au Tour de France reste incertaine. Le directeur de l’épreuve, Christian Prudhomme, est « malheureusement condamné à attendre » l’épilogue définitif de l’affaire. Car l’Union cycliste internationale (UCI) et l’Agence mondiale antidopage (AMA) ont un mois pour faire appel de la décision et déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
« Aujourd’hui, personne ne sait si nous en sommes à l’épilogue de l’affaire ou bien au énième épisode d’un feuilleton. On attend de savoir si l’UCI et l’AMA feront appel ou pas », a poursuivi le directeur de la plus importante course du calendrier, qui s’est félicité que l’UCI et l’AMA travaillent ensemble sur ce cas.
Le président de l’UCI, Pat McQuaid, a de son côté critiqué les politiciens espagnols sur leurs promesses de soutien au triple vainqueur du Tour de France Alberto Contador. « Il appartient au sport de faire lui-même la police et le sport devrait être autorisé à le faire » a-t-il déclaré au départ de la deuxième étape du Tour d’Oman, mercredi. « Je ne pense pas que (le processus) devrait être affecté par les politiciens quand ils ne connaissent pas les faits et qu’ils font des déclarations qui sont purement politiques ».
McQuaid n’a pas révélé si l’UCI ferait appel, mais il a indiqué qu’ils avaient déjà eu des discussions avec l’AMA sur la décision de la RFEC. « Attendons le résultat final. Il est possible que nous ne fassions pas appel. Nous devons étudier le dossier complet et le faire traduire. » Il a affirmé « vouloir une décision définitive au sujet de Contador avant le départ du Tour de France » en juillet prochain. - A.R. avec AFP