La défaite sur le Tour l’an passé semble à présent digérée. Mais Andy Schleck l’avoue sans ambages dans L’Equipe ce mercredi : il a traversé « des moments douloureux ». « Je n’étais pas physiquement fatigué. Mais vidé, épuisé mentalement et surtout très déçu. J’ai eu besoin de m’isoler, de mettre un peu de distance avec les gens. » Le Luxembourgeois liste avec précision les facteurs de sa défaite face à Alberto Contador. Le fameux saut de chaîne du port de Balès reste pour lui un instant clé du Tour. « Sans cet incident, il ne m’aurait jamais lâché, affirme t-il. L’aurais-je pour autant distancé ? Je n’en sais rien mais il était prenable. J’ai des regrets. »
Et puis il y a l’accolade du Tourmalet. A lire les déclarations d’Andy, ce qui pouvait passer pour un geste fraternel entre les deux coureurs, n’était en réalité qu’une mise en scène de l’Espagnol. « C’est Contador qui me met le bras sur l’épaule, moi je ne fais rien. C’était sa façon à lui de dire, regardez nous sommes amis (...) Mais il sait ce que je pense de lui. » Contador appréciera...
Retrouver l’intégralité de l’article ce mercredi dans L’Equipe.