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Enquête Armstrong : Interpol s’en mêle

lundi 22 novembre 2010.


Enquête Armstrong : Interpol s’en mêle

L’enquête menée sur le champion cycliste Lance Armstrong aux Etats-Unis dispose désormais de l’aide d’Interpol, ce qui permettra ainsi de faciliter la collaboration judiciaire entre les autorités américaines et européennes, a indiqué dimanche un officier de l’organisation.

Une délégation américaine, avec à sa tête les procureurs Jeff Novitzky de la Food and drug administration et Doug Miller, s’est rendue au siège d’Interpol à Lyon la semaine passée pour voir quels éléments de preuves pourraient être ajoutés au dossier.

Pendant deux journées pleines, ils ont entendu notamment des membres de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), dont la scientifique du laboratoire antidopage français de Châtenay-Malabry Françoise Lasne, et des gendarmes de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), qui saisissent médicaments ou matériel de perfusion douteux sur le Tour de France.

Selon l’officier d’Interpol, dont le nom ne peut être cité, ces rencontres étaient destinées à préparer des demandes officielles d’entraide judiciaire. Celles-ci, dont le contenu doit mentionner très précisément ce qui est visé, devraient transiter par le département de la justice américain et les ministères de la justice des pays concernés. De telles formalités peuvent prendre des mois.

Les enquêteurs veulent surtout éviter tout vice de forme qui pourrait être utilisé contre eux par les avocats de la défense, et réduire à néant toute l’investigation.

L’enquête elle-même pourrait mettre des années à aboutir. Elle a été lancée au printemps dernier, à la suite des aveux de Floyd Landis, le vainqueur déchu du Tour 2006, qui a accusé en même temps Armstrong et d’autres coureurs de s’être aussi dopés.

Si le dopage est avéré, le septuple vainqueur du Tour de France pourrait être poursuivi pour fraude à une entreprise publique, l’US Postal, qui fut le sponsor d’une de ses équipes.

Plusieurs échantillons sanguins et urinaires d’Armstrong sont conservés en France. Ceux du Tour de France 1999 qui contiendraient de l’EPO, selon une enquête menée par le quotidien L’Equipe en 2005, sont sous scellés judiciaires au laboratoire de Châtenay-Malabry. Pour ces échantillons, le délai de prescription en matière de sanction sportive - fixé à huit ans par le code mondial antidopage - est désormais dépassé.

Les enquêtes menées en Italie sur les réseaux de dopage pourraient aussi intéresser les procureurs.

 


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