VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP
Cyclisme, Dopage

Ciprelli avoue

vendredi 10 février 2012 par vcc ufolep

Patrice Ciprelli a bien acheté de l’EPO mais pas pour sa femme - Panoramic

Patrice Ciprelli a reconnu avoir acheté de l’EPO à deux reprises, en mai et juin 2011. Mais uniquement « pour son usage personnel. »

Placé en garde à vue depuis mercredi matin, Patrice Ciprelli a avoué jeudi avoir acheté de l’EPO à deux reprises, en mai et juin 2011. Selon le mari de Jeannie Longo, la substance interdite n’était toutefois pas destinée à sa femme, mais à lui-même, dans un cadre thérapeutique. Maître Pierre Albert, l’avocat de Patrice Ciprelli, a d’ailleurs indiqué que la doyenne du cyclisme français (53 ans) n’était pas au courant des agissements de son époux. « Patrice reconnaît qu’il a acheté de l’EPO pour son usage personnel car il a fait l’objet d’accidents de vélo répétés ces dernières années » et que l’EPO est « un reconstituant personnel », a précisé Me Albert. « Il l’a caché à Jeannie (Longo) et l’a fait livrer à un copain pour qu’elle ne s’en aperçoive pas. »

Longo et Lucatelli hors de cause
Cet ami, c’est Michel Lucatelli, le directeur de l’équipe de France de skicross, qui a été remis en liberté. « Je n’ai pas trouvé dans ce dossier d’éléments permettant de penser qu’il s’est rendu complice d’un quelconque délit. Il a réceptionné des marchandises pour le compte de quelqu’un qui est l’une de ses connaissances. Il ignorait le contenu des colis », a expliqué Jean-Yves Coquillat, le procureur la République de Grenoble, à RMC. Entendue en qualité de témoin mercredi, Jeannie Longo a également été mise hors de cause. « Mme Longo est l’épouse de M. Ciprelli, point. Je ne fais aucun lien entre la commande et l’importation d’EPO par M. Ciprelli et son épouse. Aucun élément dans le dossier ne permet d’affirmer que cet EPO aurait été utilisé par l’épouse de M. Ciprelli. Elle n’a connaissance de rien », a poursuivi le magistrat.

L’avocat contre-attaque
Patrice Ciprelli, dont la garde à vue prendra fin vendredi matin, sera présenté à un juge d’instruction dans la foulée, qui lui signifiera sa mise en examen. Il sera ensuite remis en liberté sous contrôle judiciaire en attendant son procès. Mais Me Albert a d’ores et déjà annoncé qu’il allait contester la procédure lancée contre son client, arguant que les éléments à l’origine de l’enquête étaient « non fautifs et de toute façon prescrits ». Car si les accusations actuelles portent sur des faits commis en 2011, l’affaire « Longo-Ciprelli » a débuté à la suite d’un article publié dans le journal L’Equipe en septembre dernier, qui faisait état de correspondances entre Patrice Ciprelli et Joe Papp, un fournisseur américain de produits dopants, au sujet de l’achat d’EPO chinoise en 2007… Me Albert a par ailleurs indiqué qu’il comptait porter plainte pour violation du secret professionnel et recel. « Lorsque la garde à vue a commencé, on savait déjà tout ce qu’il y avait dans le dossier » en lisant le journal L’Equipe, s’est-il indigné. 


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