Cyclisme - FDJ/Big Mat
Fedrigo : « Etre acteur »
samedi 21 janvier 2012
par
Revanchard après une saison 2011 ratée, Pierrick Fédrigo a faim de courses et veut vite attaquer cette année 2012.
La saison dernière oubliée, Pierrick Fedrigo est maintenant focalisé sur ses objectifs de 2012.
« Cette année 2012, c’est un quitte ou double pour vous après la saison ratée de 2011 ?
J’ai beaucoup d’envie et je veux surtout gagner (rires). La saison dernière m’a montré qu’il fallait aussi passer par des moments difficiles (il avait renoncé au Tour de France ndlr) pour grandir et franchir un cap. Je sentais que j’étais un niveau en dessous et je savais que je ne pouvais pas gagner les courses. J’avais peut être besoin de ça pour sortir de ma routine. Maintenant, je veux arrêter de calculer. Si ça marche, tant mieux, sinon tant pis. Avant, je n’osais pas attaquer et je le regrettais ensuite. Là, j’ai envie d’y aller et de ne plus regarder les autres coureurs.
J’ai beaucoup d’envie et je veux surtout gagner (rires). La saison dernière m’a montré qu’il fallait aussi passer par des moments difficiles (il avait renoncé au Tour de France ndlr) pour grandir et franchir un cap. Je sentais que j’étais un niveau en dessous et je savais que je ne pouvais pas gagner les courses. J’avais peut être besoin de ça pour sortir de ma routine. Maintenant, je veux arrêter de calculer. Si ça marche, tant mieux, sinon tant pis. Avant, je n’osais pas attaquer et je le regrettais ensuite. Là, j’ai envie d’y aller et de ne plus regarder les autres coureurs.
Comment s’est déroulée votre préparation ?
Je n’ai pas changé mes habitudes. J’ai repris le 1er décembre avec un pignon fixe. C’est ma treizième saison et c’est un besoin que j’ai de toujours repartir sur les mêmes bases. Je me suis entraîné seul ou avec des amateurs pour me tenir compagnie et j’ai pu me mesurer aux autres pendant le stage. J’ai cherché des parcours relativement plats pour refaire les bases et les fondations mais aussi pour accumuler des charges de travail. Ça m’a permis de progresser gentiment. Le grand plateau est remis depuis dix jours pour reprendre un peu de puissance. Je sens que j’ai progressé.
Je n’ai pas changé mes habitudes. J’ai repris le 1er décembre avec un pignon fixe. C’est ma treizième saison et c’est un besoin que j’ai de toujours repartir sur les mêmes bases. Je me suis entraîné seul ou avec des amateurs pour me tenir compagnie et j’ai pu me mesurer aux autres pendant le stage. J’ai cherché des parcours relativement plats pour refaire les bases et les fondations mais aussi pour accumuler des charges de travail. Ça m’a permis de progresser gentiment. Le grand plateau est remis depuis dix jours pour reprendre un peu de puissance. Je sens que j’ai progressé.
Quel est votre programme ?
Beaucoup de courses en France, très peu à l’étranger. Je préfère courir en France, on a de belles courses. Pour le moment, je fais l’Etoile de Bessèges, le Tour du Haut-Var, Loire-Atlantique Cholet, Paris-Nice et le Critérium International. Forcément, comme je l’ai gagné (2010), ce dernier reste un objectif car c’est toujours plaisant de gagner une course comme celle-ci.
Beaucoup de courses en France, très peu à l’étranger. Je préfère courir en France, on a de belles courses. Pour le moment, je fais l’Etoile de Bessèges, le Tour du Haut-Var, Loire-Atlantique Cholet, Paris-Nice et le Critérium International. Forcément, comme je l’ai gagné (2010), ce dernier reste un objectif car c’est toujours plaisant de gagner une course comme celle-ci.
Quels objectifs vous êtes-vous fixé ?
Je veux être prêt tout de suite pour ne pas courir après la condition et perdre du temps. J’en ai déjà assez perdu en 2011. C’est plus facile à gérer quand on est prêt d’entrée. Dans la tête on est plus tranquille. Je veux être un acteur et un coureur opérationnel dès le début. Je veux pouvoir attaquer et faire la course, me faire mal sur le vélo et surtout faire mal aux autres (sourire). »
Je veux être prêt tout de suite pour ne pas courir après la condition et perdre du temps. J’en ai déjà assez perdu en 2011. C’est plus facile à gérer quand on est prêt d’entrée. Dans la tête on est plus tranquille. Je veux être un acteur et un coureur opérationnel dès le début. Je veux pouvoir attaquer et faire la course, me faire mal sur le vélo et surtout faire mal aux autres (sourire). »
Propos recueillis par Alexandre METIVIER
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