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Voeckler : « Si j'avais eu confiance » - [VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP]
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Cyclisme - Chronique

Voeckler : « Si j’avais eu confiance »

jeudi 22 décembre 2011
De Paris-Nice aux Mondiaux, Thomas Voeckler a secoué le peloton et enthousiasmé le public en 2011 avec ses 10 jours en Jaune et sa 4e place au Tour de France comme apothéose.
Voeckler : un dernier regard sur 2011, une année qu'il animée de bout en bout. (EQ)
Voeckler : un dernier regard sur 2011, une année qu’il animée de bout en bout. (EQ)

La plus belle victoire

La victoire de Thomas Voeckler sur la Promenade des Anglais

« Je ne réfléchis pas en ces termes mais c’est une question qu’on m’a beaucoup posée. Je dirais que c’est la dernière étape de Paris-Nice. En raison des conditions météo, qui étaient difficiles, du parcours qui était vraiment dur et du plateau de coureurs. Je l’ai vraiment gagnée à la pédale. En plus, je courais après cette victoire depuis 2003. J’avais fait déjà deuxième en 2009 à Vallon Pont d’Arc et en 2010 sur la Promenade des Anglais. Et là, je gagne le mercredi et le dimanche. »

La plus belle journée sur le vélo

« La victoire de Christophe Kern au Critérium du Dauphiné. C’était un moment super fort pour le groupe. L’équipe a pris la course en main dès la vallée, avant la montée finale. Tout le monde s’y est mis, même les sprinteurs. Normalement, c’était pour moi mais ’’La Kernasse’’ a pu gicler. Derrière, j’ai contrôlé autant que j’ai pu et je finis deuxième. Un excellent souvenir. »

Le coéquipier le plus précieux

Thomas Voeckler dans la roue de Yohann Gène

« Vincent Jérome et Perrig Quemeneur ont été là toute l’année. Il y a ceux qu’on n’a pas vus en juillet comme Sébastien Chavanel qui se dévoue corps et âme. Mais je vais rendre hommage à Yohann Gène : il n’a pas attendu le Tour pour être d’une utilité extrême. En course, c’est mon poisson-pilote. J’ai confiance derrière lui. Il freine pour moi. Il me replace dans le peloton au kilomètre précis où je lui demande. Je peux passer la plus grande partie de la journée sans stresser ni frotter. »

Les meilleures sensations

« L’étape du Plateau de Beille, c’était vraiment extraordinaire. Je n’avais pas de grands yeux à côté des leaders de la course. Ce n’est pas une fierté particulière mais j’étais surpris d’être là. Je me demandais comment je faisais pour arriver à suivre toutes les attaques. Pierre Rolland a fait le tempo en début d’ascension même s’il était moins bien qu’à Luz-Ardiden où c’était lui le patron. Aujourd’hui, je pense que j’aurais pu faire mieux ce jour-là si j’avais vraiment eu confiance dans mon potentiel. Je n’ai pas exploité toutes les possibilités. »

La plus grosse désillusion

Le jour où Voeckler a perdu la 2e place

« Je n’ai jamais cru à la victoire dans le Tour. Ce n’est pas du bluff mais je croyais sérieusement au podium. Après le Plateau de Beille, je me suis dit qu’il n’y avait pas de raison que je lâche du terrain ailleurs en montagne. A tête reposée, je me dis que je perds la 2e place du Tour dans le Galibier. Je n’aurais pas dû essayer de suivre Alberto Contador et Andy Schleck à tout prix. Si je m’étais relevé en même temps que Cadel Evans... Mais j’ai manqué de lucidité. Mon directeur sportif (Ismaël Mottier, ndlr) aurait dû m’ordonner de me relever. C’est une erreur mais c’est comme ça. »

La tape de trop

« Je n’ai pas appréhendé le Maillot Jaune de la même façon qu’en 2004. A l’époque, c’était du bonus. Je croquais dans tout ce qu’on me proposait. J’étais jeune, je faisais ce qu’on me disait. Cette fois-ci, je ne voulais pas finir 15e ou 16e alors j’ai essayé de me protéger un peu plus. Il y a aussi tellement de sollicitations de la part du public. Des fois, on passe un quart d’heure à signer des autographes et juste après des spectateurs nous en veulent car on ne s’arrête pas. Et le détail que je ne comprends pas : pourquoi le public tient-il à nous taper dans le dos ? La 100e tape de la journée, elle fait très mal. »

La plus grosse frayeur

Thomas Voeckler a raté un virage dans la descente finale, ce qui aurait pu lui coûter cher.

« Dans la descente vers Pinerolo, j’ai frôlé la correctionnelle. J’avais décidé de faire la descente à fond mais je n’étais pas dans de bonnes conditions : j’étais cuit, pas du tout lucide. Tout de suite, je prends une mauvaise trajectoire. Je rate mon freinage dans un virage, j’ai peur une fraction de seconde mais je vois vite qu’il y a une terrasse derrière le fossé. Quand je saute, je ferme les yeux. Je suis content d’atterrir encore sur le vélo. »

La pire journée de vélo

« Le Tour de Lombardie, je n’ai jamais réussi à y faire quelque chose. C’est frustrant car c’est un parcours qui peut me convenir et je venais de faire quatrième au Tour du Piémont. La course arrive toujours à une époque de la saison où je suis râpé. Physiquement et mentalement, je subis et c’est la punition. Cette année, j’ai encore lâché loin de l’arrivée. »

La course qu’il n’a pas faite

« J’étais déçu que l’équipe ne soit pas invitée à Liège-Bastogne-Liège cette année mais on n’a pas crié au scandale. Sur le papier, Liège-Bastogne-Liège, c’est le type de course que j’aime, c’est clair. J’ai déjà fait dixième là-bas et puis on ne peut pas passer toute la saison à attendre le Tour de France. Il va encore falloir mériter nos invitations mais cette année quand on a été invités, que ce soit à Paris-Nice, au Dauphiné ou au Tour de France, on n’était pas trop ridicules ! »

A. T.-C.


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