Longo blanchie par l’Agence française de lutte contre le dopage
Jeannie Longo, le 24 juin 2010 / AFP/F.Perry
L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a reconnu jeudi qu’il n’y avait pas matière à sanctionner Jeannie Longo, la plus grande championne cycliste de l’histoire, pour des manquements supposés aux règles de localisation. La coureuse vedette de 53 ans voit ainsi son nom pour de bon blanchi, après avoir été accusée par l’Agence d’avoir enfreint par trois fois à ses obligations de localisation en moins de 18 mois, ce qui équivaut à une infraction aux règles antidopage.
Les faits postérieurs à avril 2011 ne peuvent lui être reprochés
Comme l’avait noté le mois dernier la commission de discipline de la Fédération française de cyclisme qui l’avait relaxée de toute poursuite disciplinaire, l’AFLD a été forcée de constater que Jeannie Longo n’était plus tenue de se plier à cette règle.
Plus exactement, l’Agence aurait dû aviser après avril 2010 la Championne Olympique, 13 titres mondiaux, qu’elle appartenait encore à son groupe-cible d’athlètes de haut niveau, tenus de lui fournir leur emploi du temps du trimestre suivant afin d’être facilement localisable pour un contrôle antidopage inopiné.
A la suite d’une modification de règlement en avril 2010, l’appartenance à ce groupe n’est en effet plus automatiquement reconduite comme c’était le cas auparavant, mais valable une année seulement.
Comme l’avait plaidé son avocat, les faits postérieurs à avril 2011 ne peuvent ainsi lui être reprochés, et plus particulièrement un contrôle manqué le 30 juin 2011.