VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP

Autour de Contador, le mystère

Un épais mystère a entouré les quatre journées d’audience.
vendredi 25 novembre 2011 par vcc ufolep

Jeudi 24 novembre 2011

Un épais mystère a entouré les quatre journées d’audience, à Lausanne, du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui examinait le cas du coureur espagnol Alberto Contador, contrôlé positif au clenbuterol lors du Tour de France cycliste 2010.

Le silence et les yeux rougis du champion madrilène, à l’issue du dernier jour d’audience jeudi, n’ont pas permis d’en savoir plus.

Au terme de la dernière audience, seule la Secrétaire générale de la Fédération espagnole, Carmen Ramos, a dit quelques mots : "C’est fini, c’est fini. Tout s’est bien fini".

Contador devra attendre pour être fixé sur son sort : la décision finale du TAS n’est pas attendue avant le début de l’année 2012.

Matthieu Reeb, le secrétaire général du TAS, a expliqué pour sa part qu’il n’y a "pas eu d’agressivité" entre les parties qui ont maintenu leurs requêtes initiales lors des plaidoiries finales : l’AMA et l’UCI demandant une suspension de deux ans, tandis que le champion espagnol souhaite que la décision (acquittement) de la Fédération espagnole soit respectée.

Contador, qui durant ces quatre jours a toujours été accompagné par son frère Fran, jure ne s’être jamais dopé. Pour prouver sa bonne foi, l’Espagnol est même passé au détecteur de mensonges.

Une chose est sûre : Contador n’a pas manqué une de ces audiences. "Il a assisté à tous les débats. Il a pris cela avec beaucoup de sérieux", a assuré Matthieu Reeb.

Le triple vainqueur du Tour a même tenu à respecter la tradition du TAS — ce que certains athlètes ne font pas selon M. Reeb — qui veut que les sportifs aient le dernier mot.

"Il a parlé environ une quinzaine de minutes", a-t-il ajouté, soulignant que c’était un peu plus que la moyenne.

L’Espagnol joue gros

Impossible toutefois de savoir quels ont été les mots employés par le cycliste pour défendre sa position devant le TAS.

Le Tribunal, présidé par l’avocat israélien Efraim Barak et assisté du Suisse Quentin Byrne-Sutton et de l’Allemand Ulrich Haas, examinait le recours présenté par l’AMA (Agence mondiale antidopage) et l’UCI (Union cycliste internationale) après l’acquittement de Contador par la Fédération espagnole.

Durant ces quatre jours d’audience, d’abord au château de Béthusy au siège du TAS puis au siège du Comité international olympique (CIO), toujours à Lausanne, pour des raisons logistiques, plus d’une vingtaine de témoins ont été entendus.

Les juges ont ainsi pu entendre des scientifiques et des experts, dont un spécialiste de détecteur de mensonges, mais également le boucher d’Irun (Espagne) où a été achetée la viande qui aurait été contaminée selon les explications de la défense.

Face à l’AMA et l’UCI, qui soupçonnent le champion espagnol d’avoir eu recours à une transfusion, Alberto Contador a pu présenter ses arguments. Le coureur espagnol joue gros : s’il est sanctionné il perdra le bénéfice de sa victoire dans le Tour 2010 au profit du deuxième, le Luxembourgeois Andy Schleck.

Par ailleurs, le TAS pourrait ne pas avoir le mot de la fin. Sa décision pourra en effet être soumise à recours par les parties auprès du tribunal fédéral suisse, mais uniquement pour des questions de procédure.


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