VELO CLUB DE CLAMECY UFOLEP

Arnaud Démare tient àl’accent aigu qui habille son patronyme

jeudi 26 janvier 2012 par vcc ufolep

- FDJ

Arnaud Démare tient à l’accent aigu qui habille son patronyme et que Marc Madiot oublie. Ce nom circule pourtant avec insistance depuis un maillot arc-en-ciel enfilé à Copenhague, en septembre dernier. 2012 sera l’année de la découverte et de l’ambition pour le Beauvaisien, l’un des jeunes sprinters de la FDJ-Big Mat.

Apprendre et gagner peut résumer votre état d’esprit à l’aube de la plongée dans le peloton professionnel  ?
Arnaud Démare : Oui. Et me faire plaisir. Garder la fraîcheur que j’avais chez les amateurs, surtout continuer à jouer, et les résultats pourraient venir. J’aimerais surtout pouvoir m’exprimer à ma juste valeur, ne pas être frustré.

Quelles courses vous font rêver  ?
Arnaud Démare : Milan-San Remo, Paris-Roubaix, le Tour des Flandres… Il y en a tant de belles à gagner, je ne mets pas d’ordre dans tout ça…

Quel sera votre programme  ?
Arnaud Démare : Le Tour du Qatar, le Trophée Laigueglia, Kuurne-Bruxelles-Kuurne, les 3 Jours de Flandres Occidentale, Cholet-Pays de Loire, les 3 Jours de La Panne… Puis le Giro. Je dois apprendre. Apprendre à courir durant plusieurs jours, jusqu’ici pour moi après une semaine, c’était fini. Je dois prendre du volume. L’emballage final va être différent. Je dois apprendre à sprinter avec les Italiens…

Que vous manque-t-il encore  ?
Arnaud Démare : Chez les amateurs, le sprint est assez individuel, même si on a un ou deux équipiers. Chez les pros, il y a six ou sept coureurs au service d’un seul sprinter. C’est très étiré, on se retrouve vite en vingtième position. Et la gagne se joue au kilomètre. Les équipiers s’écartent, c’est un autre modèle, une autre vision. Ça roule deux fois plus vite. Sur les courses de 180 km, je me sens au niveau. Ce n’est pas la distance qui me fait peur. C’est l’approche des derniers kilomètres où tout peut rouler très vite et il faut pouvoir lever le cul à 200 mètres de la ligne.

Quels seront vos objectifs  ?
Arnaud Démare : Je me mets une petite protection car je ne veux pas décevoir. J’ai envie de découvrir et si j’ai une opportunité, je ne la louperai pas. Je n’apprécierai pas une saison réussie au regard du nombre de victoires mais plus par rapport à la faculté de m’exprimer à ma juste valeur. Ne pas être frustré. Ne pas être serré à 200 mètres…

Propos recueillis par Jean-Julien Ezvan

Sport24.com


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